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Décryptage de l'affaire Cambridge Analytica : Facebook creuse-t-il sa tombe ?


Quels sont les faits reprochés à Cambridge Analytica et à Facebook ?

Cambridge Analytica, entreprise spécialisée dans le profilage numérique, a réussi à récupérer les données de profil et les préférences sur Facebook d'au moins 30 à 50 millions d'utilisateurs, à leur insu. Cette vaste opération a été menée via un sondage rémunéré disponible sur une application Facebook – créée spécifiquement à cette fin – téléchargée par environ 270 000 sondés. Les informations collectées auraient été utilisées par Cambridge Analytica pour améliorer la visibilité et l'efficacité de la campagne électorale de Donald Trump. Ciblés individuellement, les électeurs américains auraient ainsi consulté des informations construites en fonction de leur profil psychologique, social, afin d'influencer leur vote. Si ces faits s'avèrent exacts, il s'agirait d'une propagande personnalisée à partir des données personnelles, soit une véritable menace pour la démocratie.

Comment un tel pillage de données a-t-il pu se produire ?

L'application de Cambridge Analytica a profité d'une ancienne fonctionnalité de Facebook qui lui a permis d'accéder aux données personnelles appartenant aux contacts des utilisateurs ayant répondu au questionnaire. En ciblant 270 000 personnes, cette application a pu atteindre plusieurs dizaines de millions d'utilisateurs, et ce grâce au fonctionnement social de Facebook. Sur le réseau, toute action ou information est par défaut publique. On peut modifier les paramètres de confidentialité, mais cela vient dans un second temps. Peu d'utilisateurs maîtrisent ces réglages. Le règlement général sur la protection des données (RGPD) cherche d'ailleurs à corriger ce défaut majeur de conception en introduisant une clause inverse : tout devrait être privé par défaut.

Le cœur névralgique de Facebook a été exploité : son modèle reposant sur l'exploitation des données personnelles est défaillant et dangereux car il lie la sécurité d'un utilisateur à celle des autres. C'est donc bien le produit en lui-même – notamment les algorithmes sur lesquels il s'appuie – qui pose problème : il n'y a aucun contrôle véritable des données personnelles.

Quelles leçons pouvons-nous tirer de ce scandale ?

Dans une certaine mesure, on peut se demander si ce qui est présenté ici comme une fuite, une vulnérabilité de Facebook, ne relève pas plutôt de l'intention de ce réseau tentaculaire. Cela fait echo à la question soulevée dimanche dernier par le lanceur d'alertes Edward Snowden : « Facebook est une société de surveillance maquillée en réseau social. » Il est urgent de défendre notre souveraineté numérique, de choisir des outils alternatifs qui protègent réellement les données de leurs utilisateurs. Les citoyens européens doivent se saisir de l'émergence de plateformes numériques « made in Europe », c'est en tout cas l'ambition de Whaller. Cela suppose de passer d'un mode défensif à un mode offensif. La taxation des GAFAM actuellement à l'étude et les législations comme le RGPD sont importantes et nécessaires mais demeurent insuffisantes. Ce qui pourrait renverser enfin l'équilibre du marché numérique ou au moins le bousculer c'est l'investissement dans les start-ups qui restent sur le sol européen. On ne pourra pas changer Facebook. Nous devons donc choisir de nouveaux outils et de nouveaux modèles.

21/03/2018


Tout ce qu'il faut savoir sur la polémique Cambridge Analytica – Facebook


Facebook est à nouveau dans la tourmente. Les données personnelles de 50 millions d'utilisateurs auraient été utilisées illégalement à des fins de prédiction politique pendant l'élection présidentielle américaine. Samedi, le Guardian et le New York Times ont publié deux articles explosifs dans lesquels ils dévoilent que les données personnelles de plus de 50 millions d'utilisateurs Facebook auraient été utilisées sans leur consentement par Cambridge Analytica, une entreprise d'analyse de données basée au Royaume-Uni et qui a travaillé pour Donald Trump pendant la campagne présidentielle de 2016.VOIR AUSSI : Pourquoi Facebook veut soudainement nous aider à mieux contrôler nos données personnelles.

L'information a rapidement fait beaucoup réagir sur les réseaux sociaux, où des responsables de Facebook ont tenté de limiter les dégâts de cette énième polémique. Mais alors que s'est-il vraiment passé, et quel a été le rôle de Facebook dans cette histoire ? Voilà tout ce que vous devez savoir à ce jour sur cette affaire Facebook – Cambridge Analytica.C'est quoi Cambridge Analytica ?Cambridge Analytica est une entreprise d'analyse de données politiques créée en 2013 par la firme britannique SCL Group. L'entreprise, qui a aussi des liens avec Steve Bannon et le méga-donateur républicain Robert Mercer, est spécialisée dans ce qu'on appelle "le profilage psychographique". En résumé, Cambridge Analytica récupère de la data d'un certain nombre de sources – les réseaux sociaux, des registres publics ou des données de consommation – et utilise ces informations pour prédire les comportements de vote. L'entreprise travaille avec des équipes de campagne et d'autres organisations politiques pour les aider à cibler leur segment démographique clé en fonction de ces données.

Aux États-Unis, Cambridge Analytica est surtout connue pour son travail avec l'équipe de Donald Trump pendant l'élection présidentielle de 2016. Avant Trump, la firme avait aussi collaboré avec d'autres candidats comme Ted Cruz et Ben Carson. L'entreprise aurait notamment permis à Donald Trump de tirer parti des évolutions démographiques de la population américaine pour le guider jusqu'à la victoire. Qu'ont-ils fait de mal ?Facebook a annoncé vendredi avoir suspendu l'activité de Cambridge Analytica sur sa plateforme, en lui interdisant d'acheter de la publicité et de gérer des pages Facebook. La raison ? L'utilisation de données utilisateurs acquises illégalement. Les deux enquêtes du New York Times et du Guardian révèlent que, selon les dires du cofondateur de Cambridge Analytica Christopher Wylie, l'entreprise aurait récupéré les données relatives à plus de 50 millions d'utilisateurs Facebook sans leur consentement, afin de créer ses profils psychographiques racoleurs.

Facebook l'aurait découvert à la fin 2015 et aurait demandé à l'entreprise de détruire cette data. Cette dernière affirme l'avoir fait, et Facebook aurait mis l'affaire de côté, jusqu'à ce qu'il ne soit rattrapé par les récents articles du Guardian et du New York Times, qui avancent que Cambridge Analytica continue de copier des données. De son côté, la firme britannique assure s'être conformée à la demande initiale de Facebook et dément avoir utilisé les données en question pendant la campagne présidentielle de 2016.

Comment ont-ils réussi à obtenir toutes ces données personnelles sur Facebook ?Cambridge Analytica ne travaille pas seule. L'entreprise fait équipe avec le chercheur Aleksandr Kogan et sa boîte Global Science Research (GSR). Avec GSR, Aleksandr Kogan a lancé l'appli "thisisyourdigitalife" qui réalise un test de personnalité et qu'il vend comme reconnu par des psychologues. Au total, 270 000 personnes auraient téléchargé cette appli selon Facebook. Ce qui a permis à l'appli d'accéder à leur localisation, leur liste d'amis et leurs likes. Aleksandr Kogan a ensuite fourni ces données à Cambridge Analytica, qui s'en est servi pour construire ses profils psychographiques. Le problème c'est qu'en plus de violer les règles imposées aux développeurs sur Facebook, Aleksandr Kogan a menti sur le vrai but de son application. Les utilisateurs pensaient qu'ils répondaient à un simple test de personnalité sans savoir que leurs données personnelles allaient être utilisées à des fins politiques.

Comment 270 000 comptes sont devenus 50 millions ?Aujourd'hui, si vous autorisez une appli tierce à accéder à votre compte Facebook, l'appli ne verra qu'une partie limitée des données que vous avez accepté de partager. Mais ça n'a pas toujours été le cas. Avant 2015, les applis pouvaient non seulement accéder à votre data mais aussi à celle de vos amis. À moins que vous ayez sécurisé vos paramètres de confidentialité (et peu de gens l'avaient fait), l'appli d'un ami pouvait accéder à une quantité incroyable de vos données. L'application d'Aleksandr Kogan a profité de cette fonctionnalité pour que son test de personnalité ne récupère pas seulement les données des 270 000 personnes qui l'avaient téléchargée, mais aussi de tous leurs amis sur le réseau social, ce qui correspond à plus de 50 millions de comptes.

Il est important de souligner que cela était autorisé par le règlement de Facebook à l'époque. Les développeurs avaient le droit d'accéder à ces données et de les utiliser. Mais là où Aleksandr Kogan et GSR sont allés à l'encontre des règles du réseau social, c'est en permettant à Cambridge Analytica d'utiliser toute cette data à d'autres fins non autorisées. Il va se passer quoi maintenant ?Il va sans dire que Facebook a encore beaucoup de réponses à apporter dans cette affaire. Des législateurs au Royaume-Uni s'interrogent déjà sur le rôle joué par Cambridge Analytica lors du référendum pour le Brexit, et certains élus demandent aux responsables de Facebook de s'expliquer une nouvelle fois. Aux États-Unis, le procureur général du Massachusetts Maura Healey a annoncé samedi sur Twitter que son bureau ouvrait une enquête sur l'affaire Facebook – Cambridge Analytica. Au Congrès, les Républicains et les Démocrates ont aussi appelé Facebook à répondre de son rôle dans cet imbroglio. Ils souhaitent désormais parler au PDG et fondateur Mark Zuckerberg, ou tout autre responsable du même rang. Facebook pourrait aussi être sanctionné de lourdes amendes par la Federal Trade Commission pour avoir failli à protéger les données de ses utilisateurs d'après le Washington Post.

21/03/2018


TF1 et Orange ont signé un accord secret


TF1 et Orange ont récemment passé un nouvel accord de diffusion, dont de multiples clauses sont restées secrètes jusqu'ici. Si l'opérateur historique a accepté de rémunérer la chaîne privée pour ses services enrichis, Orange affirme qu'il ne paiera pas pour les chaînes gratuites en clair de TF1. Que dit vraiment l'accord secret passé entre le télécom et la chaîne ? Souvenez-vous : ce 8 mars 2018, après des mois d'un bras de fer intense, Orange et TF1 finissait par trouver un nouvel accord de diffusion. « On a obtenu ce qu'on voulait : des services en plus, et c'est pour ces services, rien que pour ces services que l'on a accepté de payer » précisait l'opérateur historique. Depuis la signature de l'accord, Orange affirme payer uniquement pour les services enrichis de TF1, comme le replay oui le start-over. Les coulisses de l'accord secret passé entre Orange et TF1« Quand vous achetez une voiture qui a un autoradio, ce n'est pas parce que le prix de celui-ci n'est pas précisé spécifiquement que vous ne le payez pas ! » clame néanmoins une source proche de TF1 à nos confrères des Echos. Comme le précise le magazine, l'opérateur et la chaîne ont signé un accord de diffusion global, qui comprend les chaînes gratuites et payantes de TF1, mais aussi les « services associés », comme la diffusion en qualité UHD 4K de programmes évènementiels. Aucun montant précis n'est cependant dévolu à la diffusion des chaînes gratuites.

De même, le montant que doit payer Orange ne se limite pas aux 12 millions d'euros précédemment mentionnés. Selon les informations des Echos, ce tarif annuel peut grimper jusqu'à 20-25 millions d'euros, soit la réclamation initiale de TF1 depuis le début du conflit. « Cette somme ne dépassera jamais les 15 millions, y compris dans les hypothèses de montée en puissance du tarif » affirme une autre source proche du dossier. Cette somme est en effet appelé à évoluer en fonction des autres accords négociés entre la chaîne privée et les distributeurs, comme Free ou Canal+. Néanmoins, l'opérateur historique est parvenu à obtenir de TF1 qu'il prenne en charge « le coût du transport des chaînes en clair », qui s'élève à près de 7,5 millions d'euros par an. Ce nouvel accord de diffusion est donc un véritable compromis pour les deux acteurs de ce conflit.

Malgré la signature de cet accord, TF1 reste dans la tourmente. La chaîne privée est actuellement toujours en conflit ouvert avec Canal+, qui bloque encore le signal de certaines chaînes de TF1, et Free. Aux dernières nouvelles, Xavier Niel, le dirigeant de Free, est prêt à facturer TF1 1€ par mois à ses abonnés. Par rapport aux demandes de TF1, il s'agit d'une somme dérisoire. Vous l'aurez compris : la guerre est loin d'être terminée pour le groupe audiovisuel, récemment rejoint dans sa croisade par BFM TV, qui souhaite aussi qu'Orange et Free paient pour ses chaînes gratuites.

21/03/2018

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